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 l'economiste

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ihsane
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MessageSujet: l'economiste   l'economiste EmptyMar 17 Juil - 9:35

Filière des épices: Les ravages de l'informel

· Des entreprises ont fermé

· Un marché de 22.700 tonnes et 1 milliard de dirhams

· Le vrac constitue 95% de la consommation

LE marocain aime les plats relevés. Surtout, en saveurs et aromates. Tradition culinaire oblige! Pour satisfaire cette «boulimie», des marchands marocains n’ont pas hésité à braver les dangers de la mer de Chine à la quête des berceaux naturels de bonnes épices. Cela remonte à des siècles déjà. Depuis lors, les choses ont évolué autrement. Néanmoins, le Maroc se place toujours en tête des consommateurs mondiaux d’épices. Etat des lieux.
Selon la Ficopam (Fédération des industries de la conserve des produits agricoles du Maroc), la consommation moyenne marocaine est de l’ordre de 22.700 tonnes/an, soit près de 700 grammes par tête d’habitant. Le chiffre d’affaires brassé, à ce titre, avoisine le milliard de dirhams. Mais demeure constitué à raison de plus de 50% par les importations. Pour satisfaire ses besoins, le Maroc importe 13.500 tonnes de divers épices et aromates. Du bon vieux temps, la couverture était limitée à des origines réputées pour la qualité de leurs produits comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Brésil ou encore le Sri-Lanka. Actuellement, d’autres pays s’ajoutent aux fournisseurs traditionnels.
En tête de liste des produits importés figurent le poivre et le cumin qui concentrent 8.000 tonnes. Ils sont suivis par le gingembre (1.700), la cannelle (1.000), le curcuma (700), le fenugrec (500) et 1.100 tonnes d’épices diverses. Cependant, la production nationale qui porte sur 9.200 tonnes environ est constituée essentiellement du piment rouge (6.000 tonnes), des graines de coriandre (2.000) et du cumin (200). Tandis que les divers aromates totalisent 1.000 tonnes.
Ces chiffres montrent que cinq produits importés et deux d’origine locale représentent près de 85% de la consommation globale du Maroc.
Selon Driss Terrab, président de l’Association des conditionneurs des produits alimentaires (Acopa), affiliée à la Ficopam, deux périodes ont marqué l’évolution de la filière. Avant la fin des années 1990, celle-ci était relativement structurée aussi bien à l’importation qu’en ce qui concerne la production locale. La fabrication du piment qui prédomine à raison de 65% était assurée par 9 unités industrielles disposant de marques et d’une qualité reconnue mondialement. «On se souvient des marques comme L’étoile, Le minaret, Geralda, La rose, Le coq, Témara et bien d’autres», se remémore Terrab. Pas moins de 22 marques se partageaient le marché marocain du piment moulu durant les années 50 et jusqu’à la fin de la décennie 70. «Seule une unité industrielle vivote encore aujourd’hui face à la centaine d’ateliers “artisanaux” qui produisent dans des conditions qui n’ont rien à voir avec les règles d’hygiène les plus élémentaires», s’indigne Terrab. Au chapitre de l’importation, les produits bas de gamme prédominent. Le président de l’Acopa cite l’exemple du poivre dont le niveau de consommation ne descend pas en deçà de 4.000 tonnes/an alors que les statistiques officielles signalent un volume à l’importation de l’ordre de 500 tonnes annuellement. «D’où vient la différence?» s’interroge Driss Terrab. Tout simplement de la contrebande qui ignore par définition les spécifications physiques et chimiques du produit. «Au demeurant, constate-t-il amère, le contrôle officiel ne s’intéresse qu’aux marques identifiées». Or, qu’en est-il au juste? Les produits distribués sous forme conditionnée représentent à peine 5% du marché. Tout le reste est en vrac.
Quel contrôle subissent les 95% de la consommation quand la quantité conditionnée doit justifier sa qualité et la date de sa fabrication? Dans le cas d’espèce, la vérification des spécifications techniques imposées par la loi n’est possible qu’en faisant recours à l’expertise du laboratoire. Car toutes les matières étrangères au produit doivent répondre à des taux de tolérance spécifiquement précisés.
Aussi, ne faut-il point s’étonner de voir des pratiques frauduleuses gagner l’ensemble d’épices et aromates moulus. Et que des produits bas de gamme y prédominent à l’importation, même formelle. Fini le temps où la cannelle du Sri- Lanka faisait la fierté du marchand d’épices du coin. Actuellement, on se contente de celle des Seychelles et du gingembre du Nigeria. La différenciation qualitative par marque et par produit d’origine n’est plus de mise. Dans un marché où le vrac règne quasiment en régulateur des prix. Pourtant, le manque à gagner pour le Trésor se chiffre à quelques centaines de millions de dirhams, rien qu’au titre de la TVA. Et à quelques milliers d’emplois en termes d’activités induites. Sans oublier les risques encourus pour la santé du consommateur.

A. Ghouibi
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MessageSujet: Re: l'economiste   l'economiste EmptyMar 17 Juil - 9:36

(suite)

De la fraude dans nos épices

· Du sel pour «améliorer» le poids du piment

· Du liège dans la cannelle!

· Et d'autres «recettes» encore

POURQUOI le piment moulu coûte moins cher que la niora séchée? Ou encore, pourquoi le cumin en grains est-il plus onéreux que le même produit une fois pulvérisé? Pourtant, dans les deux cas la matière première a subi une transformation. Cela suppose des frais en plus. L’énergie, main-d’œuvre, additifs alimentaires, et la liste peut s’allonger. De même, les exemples peuvent être multipliés à volonté et pour toute la gamme des épices et aromates. Le secret, tenez-vous bien, n’a rien à voir avec les recettes de grand-mère. Au contraire, il s’en éloigne éperdument. Sans aucun souci pour la santé du consommateur. Même si parfois on a recours à des produits naturels, la fraude n’en demeure pas moins flagrante.
La prouesse de rendre le piment moulu plus compétitif que la matière de base, tient d’abord aux lieux et matériel «d’usinage». Selon les professionnels qui ont tenté de percer le secret, il s’agit dans la plupart des cas de hangars équipés en broyeurs pour aliments de bétail qui servent de système du moulin à pierres. Ensuite, le tour est joué en broyant la niora avec son placenta, le calice et le pédoncule. Sans se soucier que ces cendres soient supérieures au poids du fruit lui-même. Bien entendu, il n’a pas été débarrassé au préalable des impuretés et autres matières étrangères, en procédant au lavage d’usage.
Après cette partie du process on passe aux choses sérieuses. Il s’agit de donner la coloration qu’il faut pour avoir les Asta nécessaires (matières colorantes naturelles minimum). Là, on n’hésite pas à utiliser les déchets des huiles de table. Et pourquoi pas de la mélasse tout court. Reste encore «l’amélioration» du poids. A ce niveau, tous les ingrédients sont valables. Le son tout comme la farine. Mais la préférence va pour le sel. Pouvoir soluble oblige! Résultat, on parvient à mettre sur le marché un produit fini à 9 DH/kg contre 18 comme prix de revient stade production de l’usine structurée.
Voilà l’amère réalité du produit-phare de la filière qui représente les deux tiers de la production locale des épices.
Le poivre est le produit qui occupe le second rang dans la consommation des ménages. Noir ou blanc, ce produit doit répondre, avant sa transformation, à des spécifications physiques déterminant les matières étrangères, le pourcentage des baies cassées mais surtout la masse volumineuse. Elle est de 450 gr/litre pour le poivre noir et de 600 pour le poivre blanc. En deçà de ces exigences minimales, les produits importés doivent, en principe, être refoulés à la frontière. Comment peut-on alors s’en assurer quand les 90% des importations sont le fait de la contrebande? N’empêche qu’ils font aussi l’objet de manipulations frauduleuses. «En témoigne, la différence de l’ordre de 20 à 30% relevée entre le prix des baies entières et le poivre moulu», fait remarquer le président de l’Association des conditionneurs des produits alimentaires, Driss Terrab. Le produit à l’état brut est souvent plus cher que son dérivé, argumente Terrab. Cette épice dont le prix avoisine les 60 DH/kg stade importation est parfois disponible à moins de 50 DH, une fois moulue. Et pour cause, elle a été mélangée avec du sorgho.

· Le contrôleur abusé!

Des manipulations analogues touchent aussi d’autres épices et aromates. Sans oublier la qualité bas de gamme de la plupart des produits importés. Ainsi la cannelle est parfois traitée avec du liège et le gingembre avec la féverole. Tandis que le cumin est mélangé avec de la coriandre et parfois le curcuma. «Dans un marché où l’informel prédomine, la concurrence a tendance à privilégier l’aspect marchand du produit». «Car, qui se soucie de l’aspect loyal?» s’exclame un conditionneur. Le consommateur est peu, voire pas du tout, informé. «Et le contrôle officiel ne se rabat que sur les marques bien identifiées», s’indigne le président des conditionneurs. Plus grave encore, les produits issus du secteur organisé servent souvent d’alibi pour les marchands du frelaté. C’est particulièrement le cas du piment moulu. Etant au fait de la qualité et de l’origine douteuses du produit qu’ils proposent, certains marchands gardent à portée quelque quantité d’une marque renommée qu’ils brandissent aux contrôleurs. Bien que les prélèvements en démentent à l’œil nu l’argumentaire. Mais peut-on remonter la filière quand la vente sans facture constitue la règle?
C’est l’autre aspect stimulant de l’informel. Moralité, dira un professionnel: mieux vaut sortir le bon vieux mortier!

A. G.
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MessageSujet: Re: l'economiste   l'economiste EmptyMar 17 Juil - 9:39

Editorial
Bilan

AUJOURD'HUI, mardi 17 juillet, le Premier ministre doit présenter officiellement le bilan de son gouvernement, dont la plupart des membres sont déjà en campagne pour les élections du 7 septembre.
Parvenir à faire tenir ensemble, et pendant cinq longues années, la coalition gouvernementale tient dans les talents du Premier ministre. Etablir, avec la complicité du Souverain et des ministères dits de souveraineté, la place du Premier ministre à la tête incontestée du gouvernement fut aussi de ces révolutions silencieuses à inscrire à l’actif de Jettou. Son successeur aura-t-il le même savoir-faire pour maintenir l’acquis démocratique d’un chef de gouvernement qui gouverne?
Pousser le vieil Istiqlal à se rajeunir, à reprendre sa place historique auprès de la bourgeoisie libérale, c’est aussi signé Jettou, qui néanmoins a complètement raté l’exercice similaire chez l’USFP. La bonne tenue des organes sécuritaires et judiciaires dans les bourrasques terroristes est aussi à mettre en valeur: d’autres pays plus démocratiques que le Maroc ont laissé se dégrader certains des droits de l’Homme pour gagner en sécurité. Ce ne fut pas le cas du Royaume.
Redressement du secteur public, dont les problèmes s’accumulaient depuis 30 ans; résolution des négligences cinquantenaires dans les caisses de retraites; amplification du programme touristique; lancement d’un programme crédible de logements et d’urbanisme; raccourcissements des délais d’exécution administrative; appui efficace aux grands chantiers organisés au niveau du Palais; réduction de la pauvreté et du chômage… Les succès économiques et sociaux de Jettou et de son équipe sont connus et loués, y compris dans l’opposition.
Mais il y a les trous noirs de l’Education, de l’Agriculture, de la Santé et de l’Energie. Mauvais casting, négligences voulues ou équilibrisme de politiciens? Dans ces quatre secteurs, la facture sera lourde.

Nadia SALAH
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MessageSujet: Re: l'economiste   l'economiste EmptyMar 17 Juil - 9:43

Affaire

Lancement du système de communications unifiées

· TI: Déséquilibre africain patent

· 5 milliards de dollars dédiés annuellement à la R&D

ETONNANT. Le XXIe siècle est bel et bien celui de la communication tous azimuts. Aujourd’hui, avec l’évolution du numérique, et tous les effets engendrés par cette nouvelle technologie, l’individu est placé au cœur du système de l’information. Etre joignable partout, à tout moment, voilà le credo de l’homme de demain. Idem pour l’entreprise qui se doit, mondialisation oblige, d’être efficace, productive, compétitive et surtout réactive.
Certains diront que l’Afrique n’en est pas encore là, que ce continent n’est encore que peu outillé pour accueillir ces nouvelles formes de communication, ou bien que le réseau informatique ne permet pas encore ce genre de connexion.
«Faux», répond Abderrahmane Mounir, directeur général de Cisco Maroc, à l’occasion de la conférence organisée jeudi 12 juillet par le groupe pour présenter la version 2 du «système de communications unifiées 6.0» sur la région Afrique du nord. Et de souligner que «les sociétés qui utilisent le système de communications unifiées 6.0 bénéficieront également de tous les avantages du réseau mondial des partenaires de Cisco. La version 6.0 offre aux entreprises l’avantage de renforcer leurs capacités compétitives dans un marché mutant et ce, en les dotant d’outils d’aide à l’innovation. L’entreprise utilise son réseau comme plateforme pour toutes ses communications audio, vidéo et écrites, et offre une grande sécurité et une plus large marge de mobilité pour ses employés. Elle transforme aussi son réseau en un «réseau humain» qui déplace les travaux avec l’employé où qu’il soit en lui permettant d’accéder à toutes les données et avec les formes de sécurité les plus strictes. Gain de temps et de productivité, voilà de quoi ravir les chefs d’entreprise des PME/PMI à qui s’adresse principalement ce nouveau produit.
Encore une fois, économie et productivité sont au rendez-vous. Les raisons d’un tel succès pour les produits développés par Cisco sont assez simples. Ce sont tout bonnement pas moins de 5 milliards de dollars qui sont consacrés annuellement à la recherche et au développement (R&D). Avec de telles sommes investies, pas étonnant que le groupe soit le premier fournisseur mondial de solutions pour Internet (Cf.www.leconomiste.com).

· Le Maroc, bon élève africain

Comment a été accueilli ce nouveau produit au Maroc? Répétons-le, le système CU 6.0 attire les clients par sa fonctionnalité somme toute assez pratique. Donc les PME/PMI à qui le produit a été présenté ont été agréablement surprises car enfin Cisco s’adresse à eux. Le prix d’achat est évidemment encore quelque peu élevé, mais reste abordable pour du matériel haut de gamme. Cependant pour les entreprises désirant se mettre à la page, investissant en matériel et ressources humaines (la formation étant nécessaire) Cisco pourra accompagner ses partenaires certifiés et des offres promotionnelles pourraient même être envisagées.
Reste que pour l’Afrique, le Maroc demeure un bon élève. Pour les pays émergents, notamment subsahariens, tout est encore à faire. «Les défis sont différents là-bas. Ce sont des problèmes de bandes passantes, ou encore d’opérateurs qui limitent l’accès et les utilisations de ces nouvelles technologies», précise Etienne Sauze, directeur des opérations et des technologies avancées Afrique et Moyen-Orient. «Un travail de fond et de mise à niveau s’impose, pour qu’enfin l’Afrique émerge», conclura-t-il
Cruelle réalité, ou simplement ambition démesurée d’un continent en voie de développement?
Quoiqu’il en soit, l’avenir de l’Afrique se joue aujourd’hui, et maintenant. Aussi tous, secteur public et secteur privé, firmes multinationales ou PME/PMI, simple particulier sont concernés.


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Les nouveautés




AUTRE de cette version 6.0 du système CU, celle-ci s’appuie sur des standards ouverts, facilitant le choix des diverses technologies de communication, en fonction des besoins. S’intégrant parfaitement et simplement aux outils de bureau (moins d’une demi-heure suffit pour le mettre en place et l’utiliser), ce système simplifie les frais de formation, les investissements et les dépenses d’exploitation. En fait, avec un tel système, plus besoin de réunir les employés pour leur donner une formation sur un nouveau produit. Il suffit simplement de tout «balancer» sur l’ordinateur et le système s’occupe de tout. Il contacte lui-même les individus, les prévient à l’avance de la réunion, et les met en contact direct grâce à une Visio conférence «nouvelle version».

Alexis BENSAAD
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